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Saturnisme infantile et rénovation de l’habitat
24 juin 2025



Pendant que tout le monde fixe le DPE, l’exposition au plomb des enfants perdure, parfois dans le cadre d’une rénovation énergétique. Santé Publique France alerte sur ces enjeux sanitaires en publiant deux bulletins. Le premier dresse un bilan de l’activité de dépistage du saturnisme infantile en Normandie, de 2016 à 2023. Le second concerne la surveillance du saturnisme infantile en Occitanie. Ce dernier insiste sur l’importance d’intégrer le repérage du plomb dans les opérations de rénovation de l’habitat.
Exposition au plomb en Normandie
Le bilan mené en Normandie révèle la persistance du saturnisme infantile. Les facteurs de risque les plus fréquemment cités, lors d’un primo-dépistage, restent un logement construit avant 1949, la peinture au plomb et un habitat dégradé. Outre les 42 cas de saturnisme confirmés, 11 % des enfants présentaient une plombémie au-dessus du seuil de vigilance.
Le prescripteur de plombémie est souvent le médecin, qui constate l’existence de symptômes évoquant une intoxication. Les médecins du travail ont aussi prescrit des plombémies pour des enfants dont le parent exerce une profession à risque, et pour des adolescents exposés lors de leur apprentissage (couvreurs, vitraillistes, peintres…).
Cependant, « les motifs de prescription de primo-dépistage étaient principalement en lien avec le logement, la présence de peinture au plomb, la présence dans l’entourage d’un enfant intoxiqué et le comportement pica de l’enfant ». Le document rappelle que la réalisation de travaux de rénovation récents est également un facteur de risque d’exposition.
Habitat et saturnisme infantile en Occitanie
Dans leur bulletin, Santé Publique France et l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie ont un objectif différent. Elles souhaitent sensibiliser ou rappeler les enjeux du saturnisme aux professionnels concernés :
professionnels de santé,
professionnels du bâtiment,
professionnels de l’habitat,
associations intervenant dans le champ social ou médico-social,
collectivités territoriales.
En effet « le dispositif de surveillance du saturnisme infantile n’est pas toujours bien connu des potentiels déclarants ». Ce document contient notamment un entretien intéressant avec Claire Véron, ingénieure sanitaire à la Direction de la santé publique. D’abord, elle précise les différences entre le Constat de risque d’exposition au plomb (CREP) et le Diagnostic de risque d’intoxication par le plomb des peintures (DRIPP).
Ensuite, elle écrit : « l’exposition au sein même de son lieu de vie – un logement ancien comportant des revêtements au plomb dégradés – est la situation à risque d’intoxication au plomb la plus fréquemment rencontrée. Il est donc important d’utiliser tous les leviers à disposition pour faciliter le repérage de ces situations individuelles ».
Enfin, l’ingénieure insiste sur la nécessité d’intégrer le repérage du plomb dans les opérations de rénovation. L’ARS Occitanie va donc engager, dès cette année, des actions d’information et de sensibilisation de « tous les acteurs qui interviennent dans le champ de la rénovation de l’habitat, missionnés par l’État ou par les collectivités locales ».
bulletins santé publique france, saturnisme
Les deux bulletins contiennent de nombreuses informations et une webographie. On y trouve notamment un lien vers l’annuaire des diagnostiqueurs. En effet, cet annuaire ne sert pas uniquement à savoir si le diagnostiqueur dispose d’une certification DPE ou audit énergétique… Il permet aussi de contacter un opérateur certifié plomb. À lire :
Santé Publique France, Dépistage du saturnisme infantile – 2016-2023, Normandie.
Santé Publique France et l’ARS Occitanie, Surveillance saturnisme infantile.
Pendant que tout le monde fixe le DPE, l’exposition au plomb des enfants perdure, parfois dans le cadre d’une rénovation énergétique. Santé Publique France alerte sur ces enjeux sanitaires en publiant deux bulletins. Le premier dresse un bilan de l’activité de dépistage du saturnisme infantile en Normandie, de 2016 à 2023. Le second concerne la surveillance du saturnisme infantile en Occitanie. Ce dernier insiste sur l’importance d’intégrer le repérage du plomb dans les opérations de rénovation de l’habitat.
Exposition au plomb en Normandie
Le bilan mené en Normandie révèle la persistance du saturnisme infantile. Les facteurs de risque les plus fréquemment cités, lors d’un primo-dépistage, restent un logement construit avant 1949, la peinture au plomb et un habitat dégradé. Outre les 42 cas de saturnisme confirmés, 11 % des enfants présentaient une plombémie au-dessus du seuil de vigilance.
Le prescripteur de plombémie est souvent le médecin, qui constate l’existence de symptômes évoquant une intoxication. Les médecins du travail ont aussi prescrit des plombémies pour des enfants dont le parent exerce une profession à risque, et pour des adolescents exposés lors de leur apprentissage (couvreurs, vitraillistes, peintres…).
Cependant, « les motifs de prescription de primo-dépistage étaient principalement en lien avec le logement, la présence de peinture au plomb, la présence dans l’entourage d’un enfant intoxiqué et le comportement pica de l’enfant ». Le document rappelle que la réalisation de travaux de rénovation récents est également un facteur de risque d’exposition.
Habitat et saturnisme infantile en Occitanie
Dans leur bulletin, Santé Publique France et l’Agence Régionale de Santé (ARS) Occitanie ont un objectif différent. Elles souhaitent sensibiliser ou rappeler les enjeux du saturnisme aux professionnels concernés :
professionnels de santé,
professionnels du bâtiment,
professionnels de l’habitat,
associations intervenant dans le champ social ou médico-social,
collectivités territoriales.
En effet « le dispositif de surveillance du saturnisme infantile n’est pas toujours bien connu des potentiels déclarants ». Ce document contient notamment un entretien intéressant avec Claire Véron, ingénieure sanitaire à la Direction de la santé publique. D’abord, elle précise les différences entre le Constat de risque d’exposition au plomb (CREP) et le Diagnostic de risque d’intoxication par le plomb des peintures (DRIPP).
Ensuite, elle écrit : « l’exposition au sein même de son lieu de vie – un logement ancien comportant des revêtements au plomb dégradés – est la situation à risque d’intoxication au plomb la plus fréquemment rencontrée. Il est donc important d’utiliser tous les leviers à disposition pour faciliter le repérage de ces situations individuelles ».
Enfin, l’ingénieure insiste sur la nécessité d’intégrer le repérage du plomb dans les opérations de rénovation. L’ARS Occitanie va donc engager, dès cette année, des actions d’information et de sensibilisation de « tous les acteurs qui interviennent dans le champ de la rénovation de l’habitat, missionnés par l’État ou par les collectivités locales ».
bulletins santé publique france, saturnisme
Les deux bulletins contiennent de nombreuses informations et une webographie. On y trouve notamment un lien vers l’annuaire des diagnostiqueurs. En effet, cet annuaire ne sert pas uniquement à savoir si le diagnostiqueur dispose d’une certification DPE ou audit énergétique… Il permet aussi de contacter un opérateur certifié plomb. À lire :
Santé Publique France, Dépistage du saturnisme infantile – 2016-2023, Normandie.
Santé Publique France et l’ARS Occitanie, Surveillance saturnisme infantile.