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Amiante dans les écoles : un risque encore trop présent en Europe

27 août 2025

classe ecole
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L’amiante, longtemps utilisé dans le bâtiment avant son interdiction en 1997 en France, reste une menace silencieuse, notamment dans les établissements scolaires. De récentes publications européennes mettent en lumière l’ampleur du problème et rappellent l’importance de la prévention.

Une présence toujours massive dans les établissements anciens

En France, une enquête nationale a été lancée en 2023 pour évaluer la présence d’amiante dans les écoles, mais les chiffres disponibles datent de 2016. Selon ces estimations, près de 80 % des écoles construites avant 1997 pourraient contenir des matériaux amiantés.

La situation n’est pas propre à la France :

  • En Allemagne, environ une école sur trois serait concernée.

  • En Italie, jusqu’à 50 000 enseignants et personnels éducatifs ainsi que 360 000 élèves seraient potentiellement exposés.

  • Au Royaume-Uni, plus de 400 enseignants sont décédés d’un mésothéliome (cancer lié à l’amiante) depuis 1980.

Ces données rappellent que l’exposition passive – simplement en occupant un bâtiment contenant de l’amiante – représente un danger réel.

Une prise de conscience progressive au niveau européen

Pendant longtemps, la réglementation a surtout visé les travailleurs du bâtiment directement en contact avec l’amiante. Mais la législation évolue : la récente révision de la directive européenne sur la protection contre l’amiante inclut désormais aussi l’exposition passive et cumulative.

La Commission européenne prépare également un document d’orientation attendu pour l’automne 2025. Celui-ci apportera des recommandations précises sur les mesures de prévention à mettre en place, y compris dans les établissements scolaires.

Vers une nouvelle vague de victimes ?

Des experts alertent : après les ouvriers qui ont manipulé directement l’amiante, les prochaines victimes pourraient être celles et ceux qui, sans le savoir, respirent des fibres libérées dans des bâtiments dégradés. Les écoles, où enseignants et élèves passent de longues heures, font partie des lieux à surveiller de près.

L’amiante, longtemps utilisé dans le bâtiment avant son interdiction en 1997 en France, reste une menace silencieuse, notamment dans les établissements scolaires. De récentes publications européennes mettent en lumière l’ampleur du problème et rappellent l’importance de la prévention.

Une présence toujours massive dans les établissements anciens

En France, une enquête nationale a été lancée en 2023 pour évaluer la présence d’amiante dans les écoles, mais les chiffres disponibles datent de 2016. Selon ces estimations, près de 80 % des écoles construites avant 1997 pourraient contenir des matériaux amiantés.

La situation n’est pas propre à la France :

  • En Allemagne, environ une école sur trois serait concernée.

  • En Italie, jusqu’à 50 000 enseignants et personnels éducatifs ainsi que 360 000 élèves seraient potentiellement exposés.

  • Au Royaume-Uni, plus de 400 enseignants sont décédés d’un mésothéliome (cancer lié à l’amiante) depuis 1980.

Ces données rappellent que l’exposition passive – simplement en occupant un bâtiment contenant de l’amiante – représente un danger réel.

Une prise de conscience progressive au niveau européen

Pendant longtemps, la réglementation a surtout visé les travailleurs du bâtiment directement en contact avec l’amiante. Mais la législation évolue : la récente révision de la directive européenne sur la protection contre l’amiante inclut désormais aussi l’exposition passive et cumulative.

La Commission européenne prépare également un document d’orientation attendu pour l’automne 2025. Celui-ci apportera des recommandations précises sur les mesures de prévention à mettre en place, y compris dans les établissements scolaires.

Vers une nouvelle vague de victimes ?

Des experts alertent : après les ouvriers qui ont manipulé directement l’amiante, les prochaines victimes pourraient être celles et ceux qui, sans le savoir, respirent des fibres libérées dans des bâtiments dégradés. Les écoles, où enseignants et élèves passent de longues heures, font partie des lieux à surveiller de près.